EAN13
9782355860041
ISBN
978-2-35586-004-1
Éditeur
TEMPS PERIODES
Date de publication
Collection
Littérature
Nombre de pages
160
Dimensions
21 x 14,2 x 1,4 cm
Poids
260 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
Code dewey
850
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Journal d'un mercenaire

roman

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Roman contemporain, traduit du russe par André CabaretTexte d’un auteur russe, inédit en France, vivant dans une province de Russie, au lectorat choisi et au talent incontestablement reconnu en Russie, mais quelque peu oublié par l’establishment médiatique littéraire. S’attachant à rétablir des valeurs trop négligées, cet ouvrage inhabituel dénonce l’absurdité cruelle des guerres qui déchirent la Russie actuelle – guerres bien plus enracinées qu’il n’y paraît dans la réalité quotidienne.Un homme parti au Caucase combattre comme mercenaire pour pouvoir nourrir sa famille rentre chez lui sain et sauf. Il rapporte en cachette le cadavre d’un camarade qui a succombé à ses blessures pour lui donner une sépulture sur sa terre natale. Un roman poignant qui pourrait s’intituler « Un Intello got his gun »…descriptif du contenuRussie, aujourd’hui, ville de province… Comment nourrir sa famille, quand on est un intello au chômage, et de surcroît jeune père ? En ville apparaît un type qui recrute des gars pour partir au Caucase, comme mercenaires. Ainsi débute pour le héros du roman une aventure rocambolesque autant que tragique, une plongée en apnée dans le chaos d’une guerre où l’ennemi est partout et nulle part, avec les sorties dans la montagne déserte, la caserne et le quotidien abracadabrant sans cesse improvisé du soldat de fortune, les civils qui vivent comme des zombies du système D.Inutile de chercher à comprendre l’absurde continuel, la vie, la mort. Car la mort finit par frapper là où l’on avait fini par ne plus l’attendre : on tire un jour au loin sur on ne sait quoi ni qui, et brusquement le compagnon avec qui on a vécu tout ça tombe sous nos yeux, mortellement atteint. De retour à la caserne, on commence à saisir : un mercenaire, c’est un soldat acheté qui n’a droit à rien. Ni honneurs, ni cercueil, ni rapatriement, ni fleurs ni couronnes. Le voyage du retour ne se fera pas sans lui : notre héros remporte avec lui, roulée dans un tapis, la dépouille de son camarade. De retour chez lui, il la remet à sa famille qui l’enterre. La vie reprend comme avant. Rien n’a changé, au fond tout est pareil, l’argent manquera toujours, la routine reprendra. La vie comme la nature est pourtant la plus forte…On ne sort pas indemne de la lecture de ce livre, qui nous atteint au plus profond en portant un regard froid et lucide sur la Russie d’aujourd’hui et en poursuivant la tradition de la grande littérature russe classique, qui soulève les questions essentielles de l’homme.
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