Charivaris et menees de l'ane - rites et fonctions, rites et fonctions
EAN13
9782844791818
ISBN
978-2-84479-181-8
Éditeur
Editions de l'Armançon
Date de publication
Dimensions
24 x 16 x 1,2 cm
Poids
400 g
Code dewey
392.50944
Fiches UNIMARC
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Charivaris et menees de l'ane - rites et fonctions

rites et fonctions

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Editions de l'Armançon

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Tapage, mascarade, moquerie, dérision, plaisanteries diverses…, la coutume du charivari se rencontre un peu partout au cours des siècles, du moins jusqu'à une époque récente. Sa forme la plus spectaculaire est celle de la menée ou chevauchée de l'âne à travers les rues ou sur les places, au milieu de pantomimes carnavalesques. Étroites apparaissent les ressemblances entre de telles cérémonies et les saturnales antiques, les fêtes médiévales des fous ou des innocents, les célébrations des jours gras précédant les temps de pénitence qui, les unes et les autres, transgressaient la bienséance et inversaient les hiérarchies. Derrière leur aspect ludique, charivaris et menées de l'âne étaient les instruments d'un contrôle social au sein de la communauté villageoise, de la corporation ou du quartier urbain, le phénomène n'étant pas uniquement rural contrairement à ce que l'on le croit volontiers. Les choix matrimoniaux dès la première union et davantage encore lors de remariages, la conduite des époux, la discipline au sein des ménages, voire les comportements sexuels, étaient placés sous le regard du groupe plus ou moins vaste qui enserrait l'individu.Tout manquement à la solidarité ou à la règle commune donnait lieu à réprobation publique. Cependant, outre cette fonction habituelle, il est des cortèges charivaresques qui poursuivent un autre but, non exclusif d'ailleurs du premier, celui de manifester la critique d'un comportement social ou politique. Le charivari devient dès lors le moyen de contestation d'un pouvoir, d'autant plus efficace que les autres formes d'opposition sont interdites.Historien du droit, l'auteur a recueilli les souvenirs familiaux d'une menée de l'âne conduite dans son village bourguignon au début du XXe siècle, pour railler un mari qui avait battu sa femme au mois de mai. Il a cherché à retrouver les fondements lointains et les développements d'une telle pratique, à l'aide de sources judiciaires, théologiques, historiques ou littéraires et grâce aux apports de l'ethnographie, de l'anthropologie ou de la psychanalyse.
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