- EAN13
- 9782226326720
- ISBN
- 978-2-226-32672-0
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 18/01/2017
- Collection
- A.M. PR.JUDA.
- Nombre de pages
- 288
- Dimensions
- 22,5 x 14,5 x 2,3 cm
- Poids
- 396 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les « Textes sacrés » ont mauvaise presse aujourd’hui, accusés de nourrir les « fondamentalismes ». Or, le fondamentalisme naît précisément d’une non-lecture, dans la mesure où toute lecture est confrontation active avec un texte qui ne dit rien par lui-même. En regard, l’approche historico-critique se révèle elle aussi comme un contournement du texte sacré.
À ce double écueil, David Banon oppose la lecture « midrachique », qui demande simultanément qu’on se laisse interpeller par l’altérité du texte et qu’on s’ouvre à de nouvelles interrogations. Grâce à elle, l’auteur déconstruit la critique biblique ainsi que la doctrine paulinienne de l’esprit contre la lettre, qui en forme l’arrière-plan inconscient, pour mieux nous introduire à une approche vivante de la Bible et se confronter ainsi aux grandes questions : la création du monde, les rapports homme-femme, la filiation, le statut de l’étranger, le rôle du rite et de l’interdit ou encore la souffrance animale. Le midrach, en effet, ne se contente pas de traquer la polysémie ou de faire lever le sens : il sollicite le lecteur à l’aide de l’injonction éthique qui se love dans l’interprétation et qui s’offre à qui sait la quérir.
À ce double écueil, David Banon oppose la lecture « midrachique », qui demande simultanément qu’on se laisse interpeller par l’altérité du texte et qu’on s’ouvre à de nouvelles interrogations. Grâce à elle, l’auteur déconstruit la critique biblique ainsi que la doctrine paulinienne de l’esprit contre la lettre, qui en forme l’arrière-plan inconscient, pour mieux nous introduire à une approche vivante de la Bible et se confronter ainsi aux grandes questions : la création du monde, les rapports homme-femme, la filiation, le statut de l’étranger, le rôle du rite et de l’interdit ou encore la souffrance animale. Le midrach, en effet, ne se contente pas de traquer la polysémie ou de faire lever le sens : il sollicite le lecteur à l’aide de l’injonction éthique qui se love dans l’interprétation et qui s’offre à qui sait la quérir.
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