Le dernier roi
EAN13
9782246608691
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le dernier roi

Grasset

Indisponible

Autre version disponible

Jean-Pierre Tuquoi, quarante-neuf ans, journaliste au Monde, est un
spécialiste de l'Algérie, du Maroc, de la Tunisie. Il a déjà publié deux
livres : Emmanuel d'Astier, la plume et l'épée (Arléa, 1987, préface de Lucie
Aubrac) ; et Notre ami Ben Ali : l'envers du miracle tunisien (La découverte,
octobre 1999, préface de Gilles Perrault), qui fit grand bruit. En enterrant
Hassan II, à l'été 1999, les Marocains pensaient voir disparaître une
conception hautaine et archaïque de la monarchie. Deux années plus tard, les
espoirs mis en Mohammed VI, « M6 » comme on le surnommait affectueusement,
s'envolent. Passées les premières mesures audacieuses et quelques gestes
sympathiques, le « roi des pauvres » ne cesse de décevoir. Alors que les
rumeurs circulent au Maroc sur sa vie privée, sur ses voyages, Mohammed VI ne
s'exprime guère, n'a lancé aucune réforme d'envergure, travaille peu, déserte
Rabat, la capitale, au profit des autres palais hérités de son père. On est
loin des audaces et du style flamboyant de Hassan II. Mohammed VI donne
l'impression de s'ennuyer, comme si le pouvoir ne l'intéressait pas. Il y a
donc une énigme Mohammed VI. Pour la percer, et entrevoir ce que pourrait être
son règne, sur quoi se fondent tant d'espérance, il faut revenir sur ce qu'a
été son enfance, ses années d'éducation, les rapports de « sidi Mohammed »
avec son père. C'est un autre monde que l'on découvre alors, celui du palais,
du harem, des petits complots, d'un luxe outrancier, et des excès... Un lieu
de ténèbres. Mohammed VI a vécu à l'ombre d'un père jupitérien qui l'a broyé.
Entre les Islamistes et les militaires, le Maroc risque d'en faire les frais.
S'identifier pour envoyer des commentaires.