- EAN13
- 9782070113316
- ISBN
- 978-2-07-011331-6
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 04/09/1998
- Collection
- Bibliothèque de la Pléiade (447)
- Séries
- Oeuvres romanesques complètes / Marcel Aymé (2)
- Nombre de pages
- 1536
- Dimensions
- 18 x 11 x 3,8 cm
- Poids
- 572 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 843.91
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
II, 1934-1940 - Œuvres romanesques complètes (Tome 2)
De Marcel Aymé
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Gallimard
Bibliothèque de la Pléiade
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Oeuvres romanesques complètes / Marcel Aymé, III, 1941-1967, Œuvres romanesques complètes (Tome 3)Marcel AyméGallimard79,00
De 1934 à 1940, Aymé publie un roman d'atmosphère à propos d'un immeuble qui n'en a pas (Maison basse) ; une sorte de
roman policier, Le Moulin de la Sourdine, dans quoi l'on chercherait vainement le moindre moulin ; une étude de mœurs paysannes, Gustalin ; et une évocation de la vie bourgeoise (Le Bœuf clandestin), dans laquelle une jeune femme surprend son végétarien de père en train de dévorer un «biftèque». Deux recueils de nouvelles, Le Nain et Derrière chez Martin, et les célébrissimes Contes du chat perché complètent le volume. Il est difficile de dire d'où vient le charme de ces livres. Parfois le monde réel laisse perplexe - d'abord trop pauvre pour convoler, César obtiendra la main de sa Roseline après s'être enrichi en exploitant une maison close -, alors que le merveilleux semble tout naturel. Un cambrioleur mondain s'échappe-t-il des pages d'un roman policier ? on n'en est pas autrement étonné. C'est que sous l'anecdote il est toujours question de l'homme, de son désir de sortir de sa condition et de son incapacité à infléchir le cours du destin : Machelier, qui se prend pour le Christ,
se noiera en tentant de marcher sur les eaux. Alors d'où vient le charme ? peut-être de l'extrême finesse de la cloison qui sépare les deux mondes, le réel et l'imaginaire, et de cette faculté qu'ont les créatures de Marcel Aymé d'être des passe-muraille.
roman policier, Le Moulin de la Sourdine, dans quoi l'on chercherait vainement le moindre moulin ; une étude de mœurs paysannes, Gustalin ; et une évocation de la vie bourgeoise (Le Bœuf clandestin), dans laquelle une jeune femme surprend son végétarien de père en train de dévorer un «biftèque». Deux recueils de nouvelles, Le Nain et Derrière chez Martin, et les célébrissimes Contes du chat perché complètent le volume. Il est difficile de dire d'où vient le charme de ces livres. Parfois le monde réel laisse perplexe - d'abord trop pauvre pour convoler, César obtiendra la main de sa Roseline après s'être enrichi en exploitant une maison close -, alors que le merveilleux semble tout naturel. Un cambrioleur mondain s'échappe-t-il des pages d'un roman policier ? on n'en est pas autrement étonné. C'est que sous l'anecdote il est toujours question de l'homme, de son désir de sortir de sa condition et de son incapacité à infléchir le cours du destin : Machelier, qui se prend pour le Christ,
se noiera en tentant de marcher sur les eaux. Alors d'où vient le charme ? peut-être de l'extrême finesse de la cloison qui sépare les deux mondes, le réel et l'imaginaire, et de cette faculté qu'ont les créatures de Marcel Aymé d'être des passe-muraille.
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