- EAN13
- 9782807319509
- Éditeur
- De Boeck supérieur
- Date de publication
- 29/06/2018
- Collection
- Hors collection Économie/Gestion
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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L'économie du réel face aux modèles trompeurs
face aux modèles trompeurs
David Cayla
De Boeck supérieur
Hors collection Économie/Gestion
Autre version disponible
Cet ouvrage remet l’économie au cœur des sciences sociales et questionne
certains « automatismes de pensée » que les économistes affectionnent. Les
recommandations qu'ils en tirent ont tendance à justifier des politiques dont
les effets sociaux ne sont pas neutres, privilégiant des intérêts minoritaires
au lieu de construire une société économique où la richesse créée par la
majorité profite au plus grand nombre.
L’économie ne parle plus du réel.
Malgré ses prétentions scientifiques, elle s’est perdue dans l’élaboration de
modèles abstraits bien souvent incapables de présenter une vision adéquate du
monde économique et de ses problèmes.
Est-on certain que les prix s’ajustent à l’offre et à la demande ? La
concurrence se traduit-elle toujours par une efficacité accrue ? Les
dysfonctionnements du marché du travail permettent-ils d’expliquer le chômage
?
Les réponses proposées par l’économie dominante se vérifient rarement dans les
faits. Une vision économique étroite, centrée sur une représentation idéalisée
des marchés, n’appréhende pas la complexité du monde telle qu’elle est vécue
et induit des politiques aux résultats parfois désastreux. Il en va ainsi des
politiques agricoles qui ont généré une catastrophe économique, sociale et
environnementale, ou de la création du marché européen du carbone qui, malgré
la complexité de sa mise en œuvre, n’est pas parvenu à limiter les émissions
de gaz à effet de serre des industriels.
Il est plus que temps de revoir en profondeur la manière dont se construit la
pensée économique. Nous avons besoin d’une véritable science économique qui
comprenne le réel, c’est-à-dire la société humaine dans toutes ses dimensions.
certains « automatismes de pensée » que les économistes affectionnent. Les
recommandations qu'ils en tirent ont tendance à justifier des politiques dont
les effets sociaux ne sont pas neutres, privilégiant des intérêts minoritaires
au lieu de construire une société économique où la richesse créée par la
majorité profite au plus grand nombre.
L’économie ne parle plus du réel.
Malgré ses prétentions scientifiques, elle s’est perdue dans l’élaboration de
modèles abstraits bien souvent incapables de présenter une vision adéquate du
monde économique et de ses problèmes.
Est-on certain que les prix s’ajustent à l’offre et à la demande ? La
concurrence se traduit-elle toujours par une efficacité accrue ? Les
dysfonctionnements du marché du travail permettent-ils d’expliquer le chômage
?
Les réponses proposées par l’économie dominante se vérifient rarement dans les
faits. Une vision économique étroite, centrée sur une représentation idéalisée
des marchés, n’appréhende pas la complexité du monde telle qu’elle est vécue
et induit des politiques aux résultats parfois désastreux. Il en va ainsi des
politiques agricoles qui ont généré une catastrophe économique, sociale et
environnementale, ou de la création du marché européen du carbone qui, malgré
la complexité de sa mise en œuvre, n’est pas parvenu à limiter les émissions
de gaz à effet de serre des industriels.
Il est plus que temps de revoir en profondeur la manière dont se construit la
pensée économique. Nous avons besoin d’une véritable science économique qui
comprenne le réel, c’est-à-dire la société humaine dans toutes ses dimensions.
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