- EAN13
- 9782271142405
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 13/07/2022
- Collection
- CNRS Philosophie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Patočka
Une phénoménologie de la naissance
Frédéric Jacquet
CNRS Éditions via OpenEdition
CNRS Philosophie
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 25,00
Jan Patočka (1907-1977) compte parmi les philosophes qui, comme Merleau-Ponty
ou Dufrenne, ont exploré de nouvelles voies en phénoménologie. En particulier,
son œuvre ouvre la voie à une philosophie de la naissance, même si elle ne
s’organise pas autour d’elle. « La naissance de quoi que ce soit, écrit Renaud
Barbaras dans sa préface, désignant l’événement et le moment de son avènement
ne peut coïncider avec la présence de ce qui naît, sans quoi il serait
toujours déjà et ne naîtrait donc pas. » C’est l’articulation entre
l’appartenance au monde et la différence subjective qu’explore et construit
Frédéric Jacquet dans cet essai nourri et ample, confrontant la démarche de
Patocka à celle de Merleau-Ponty, Maldiney et Ricœur. Le sujet appartient de
part en part au monde tout en s’en distinguant : c’est dans ce cadre qu’il
faut lire les notations de Patočka sur la naissance, celle-ci étant l’identité
réalisée d’une appartenance, sous l’espèce de la filiation biologique et
ontologique, et d’une rupture, synonyme de la venue d’une liberté au monde qui
est aussi une liberté pour le monde. Cette philosophie de la naissance,
appelée par la phénoménologie, contribue à ce que l’auteur appelle une «
anthropophénoménologie », où la question de la mort se trouve investie d’une
manière inédite.
ou Dufrenne, ont exploré de nouvelles voies en phénoménologie. En particulier,
son œuvre ouvre la voie à une philosophie de la naissance, même si elle ne
s’organise pas autour d’elle. « La naissance de quoi que ce soit, écrit Renaud
Barbaras dans sa préface, désignant l’événement et le moment de son avènement
ne peut coïncider avec la présence de ce qui naît, sans quoi il serait
toujours déjà et ne naîtrait donc pas. » C’est l’articulation entre
l’appartenance au monde et la différence subjective qu’explore et construit
Frédéric Jacquet dans cet essai nourri et ample, confrontant la démarche de
Patocka à celle de Merleau-Ponty, Maldiney et Ricœur. Le sujet appartient de
part en part au monde tout en s’en distinguant : c’est dans ce cadre qu’il
faut lire les notations de Patočka sur la naissance, celle-ci étant l’identité
réalisée d’une appartenance, sous l’espèce de la filiation biologique et
ontologique, et d’une rupture, synonyme de la venue d’une liberté au monde qui
est aussi une liberté pour le monde. Cette philosophie de la naissance,
appelée par la phénoménologie, contribue à ce que l’auteur appelle une «
anthropophénoménologie », où la question de la mort se trouve investie d’une
manière inédite.
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